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Dan Kersch, désigné candidat européen pour le poste de membre au comité exécutif de l’Agence mondiale antidopage pour 2020–2021
Lors de la 47e réunion du comité ad hoc européen pour l’Agence mondiale antidopage (CAHAMA), qui se tient ces 11 et 12 septembre au Conseil de l’Europe à Strasbourg, Dan Kersch a été désigné, au titre de ministre des Sports, en tant que candidat européen au comité exécutif de l’Agence mondiale antidopage (AMA) pour la période 2020-2021. Cette désignation a été obtenue après une élection qui a amené les délégués des ministères des Sports et des agences antidopage nationales de 48 pays européens présents, à choisir leur représentant parmi les 5 candidats à ce poste. La désignation devra encore être entérinée par le Comité des ministres du Conseil de l’Europe.
Le comité exécutif de l'AMA, composé de 12 membres, est l'instance décisionnelle suprême de l'Agence. Il est composé à parts égales de représentants du mouvement olympique et des gouvernements. Le ministre Kersch y siègera pour la période 2020-2021, afin de remplacer le ministre du Sport et du Tourisme polonais, Witold Bańka, amené à présider l’Agence mondiale antidopage à partir du 1er janvier 2020.
Lors de sa présentation, le ministre Dan Kersch a notamment souligné que sa candidature était motivée par sa volonté de défendre les positions européennes en vue d’un sport propre et intègre, tout en tenant compte des intérêts des athlètes. Le ministre a tenu à rappeler que tout ce que nous faisons c’est pour le sport, mais aussi pour les athlètes qui doivent rester au centre de nos préoccupations.
Il a également rappelé la politique de "tolérance zero" du Luxembourg.
Après avoir parcouru les grands défis auxquels la lutte antidopage et l’AMA doivent faire face, tout en n’ignorant pas le chemin parcouru depuis 20 ans, Dan Kersch a tenu à insister sur l’importance qu’il faut accorder à l’éducation et à la prévention des jeunes sportifs.
«C’est un investissement à long terme, dont l’impact immédiat est certes moins médiatique que les contrôles, mais auquel je crois beaucoup. Il faut sensibiliser les sportifs, dès leur plus jeune âge aux conséquences du dopage, sur leur santé mais aussi sur les conséquences sportives et judiciaires» a-t-il souligné.
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